4L-AgroToulouse
Le bac à sable …
Nouvelle journée, nouvelle piste. Dès les premiers kilomètres, nous avons compris que ce ne serait pas une journée facile. En effet, après seulement 10 minutes de piste, l’équipage avec qui nous roulons, qui est un équipage également de l’ENSAT, a vu sa roue avant gauche à l’horizontal sous la voiture. Heureusement, il s’agissait seulement d’une rotule qui avait rompu. Nous avons donc pu repartir après une heure et demi d’attente et de réparation. Toutefois nous n’étions pas au bout de nos surprises, 20 minutes plus tard, nous voilà prisonniers du sable. Une mauvaise lecture du road book ou un problème d’orientation, voilà comment prés de 300 véhicules se sont retrouvés prisonniers d’un gigantesque bac à sable. Ajoutés à cela des problèmes mécaniques, nous sommes parvenus à sortir de cet enfer que 4 heures plus tard grâce notamment à la voiture balai. A ce moment là, la nuit tombait, et il nous restait encore 60 km de piste à faire. L’organisation a décidé de faire un convoi pour éviter plus d’ennuis. Attendre que les autres équipages présents soit opérationnels, s’orienter lorsqu’il fait nuit noire, trouver le meilleur passage pour éviter les zones de sable, toutes ces choses sont les raisons de notre retard accumulé. L’étape du mercredi 25 février qui a débuté à 10h du matin s’est terminé pour nous le jeudi 26 février à 7h30 du matin, soit une demi-heure avant l’étape marathon finale... Près de 22 heures dans une 4L sur les pistes marocaines, une vrai aventure.
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L’étape marathon
Nous voilà donc une demi-heure après l’étape précédente. Malheureusement, vu l’état de la voiture mais surtout du notre, nous décidons, avec le deuxième équipage de l’ENSAT et en accord avec l’organisation, de ne pas parcourir les 220 km de piste et de rallier directement Ouarzazate par la route. Nous trouvons, une fois arrivé là-bas, un hôtel dans lequel nous passerons la nuit. Cet hôtel et son confort était vraiment les bienvenues pour notre état de fatigue. Le lendemain nous retrouvons les équipages qui avaient pris la piste et partons pour Marrakech par la route. Le col qui sépare Ouarzazate de Marrakech à plus de 2200m d’altitude nous a offert des paysages magnifiques. Nous arrivons à la ville en fin d’après-midi où un hôtel nous est attribué. Nous sommes subjugués par la beauté et le confort du site alors même que nous venions de passer une nuit dans un endroit lui aussi superbe. Nous finirons donc cette belle aventure à Marrakech dans ce magnifique hôtel et avec la soirée de clôture samedi soir.
Le projet environnemental
Au cours de ce raid, nous avions également un projet environnemental, celui de retraiter tous les déchets des participants du 4L Trophy. Ce projet a aboutit, et nous avons obtenu un contrat tri-partite entre l'INP de Toulouse, Désertours et Veolia Propreté Maroc. Un camion tout neuf de Veolia Propreté venait tous les jours sur chaque bivouac permettant aux participants d'apporter leurs poubelles. Toutefois nous n'avons pas pu réaliser le retraitement des déchets, le Maroc manquant encore d'infrastructures pour sa réalisation. Cependant nous comptons pérenniser cette action toutes les années en l'améliorant au fur et à mesure. Cette année nous avions embarqué un panneau solaire qui nous aurait permis de tenir un stand à coté du camion Veolia. Malheureusement nous avons été un peu pris de cours et n'avons pu le réaliser.
Notre but est donc maintenant de pérenniser notre action pour les années futures en motivant les prochains équipages de l'INP et Toulouse à notre cause et en améliorant le contrat tri-partite pour se diriger petit à petit vers un rallye "Zéro Trace"
Ce projet se nomme l' "Opération Zéro Trace" et nous comptons le présenter au concours 4L EcoChallenge.
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joli reportage, belles photos, merci